Il y a aussi des dé-engagements.
Probikeshop/Viper : l’équipe ne partira pas !
S’inquiétant du retard pris dans la livraison du matériel, Marc Colom a choisi de retourner à Calvisson. L’équipe basée à Saint Etienne ne devrait pas voir le jour. Sabrina Enaux quant à elle cherche encore une solution. Et pour Olivier Maignan, la manager de la structure, la déception est amère.
Tout s’est joué dans la journée d’hier. Un premier coup de téléphone entre les deux hommes. Un autre suivra dans l’après – midi pour tenter de trouver une issue. Mais rien. Marc Colom ne reviendra pas en arrière : Je retourne chez Calvisson car il y avait trop de retard. On nous promet les vélos depuis un mois et demi mais à l’heure actuelle, je n’ai rien. Les tenues ne sont toujours pas commandées. On n’aura pas de camping-car alors qu’on nous en avait prévu un… tous ces imprévus ne me rassurent pas. Je veux garder de très bon contacts avec Olivier Maigan mais je préfère rester chez dans mon team d’origine où je connais bien le groupe et son fonctionnement. Je m’y suis toujours bien sent.» L’équipe qui devait être dirigée par le jeune retraité Olivier Maignan comprenait le vice champion de France espoirs, mais aussi Sabrina Enaux, vainqueur l’an passé de la Coupe d’Allemagne et de France, meilleure française du classement UCI (15e). Maignan avoue tomber de haut : « On n’avait pris du retard mais tout allait rentrer dans l’ordre. Je ne m’attendais pas à ça. Marc avait son contrat en règle depuis longtemps et il ne l’avait toujours pas signé. Du coup, Viper a décidé de retirer le budget qu’elle devait allouer à l’équipe. C’était mon projet d’après carrière, on voulait emmener les coureurs jusqu’à la prochaine olympiade. Tout tombe à l’eau, moi je perds toute crédibilité aux yeux des partenaires et je me retrouve au chômage.» Si le Stéphanois d’adoption a pensé un temps reprendre le vélo pour une année histoire de sauver la baraque, l’idée fut vite abandonnée. Sabrina Enaux préfère rester positive : « Je cherche une solution avec Olivier pour voire comment je pourrais fonctionner. Ils peuvent me fournir du matériel mais je devrais me débrouiller toute seule. Je consulte les gens qui me sont proche pour voir comment je vais pouvoir fonctionner. Je sais que sur certaines courses je pourrais bénéficier de l’aide de la fédération alors qu’en France, je devrais pouvoir profiter de la structure du Véloroc avec Yvon Miquel. » Alors qu’en fin de saison, elle avait repoussé une offre de l’équipe BH, la Vosgienne doit reprendre ses démarches à l’heure ou tous les budgets sont bouclés. Le temps presse alors que la saison sera lancée le 15 mars à Cassis.
Dommage ça faisait un beau team