Retour sur ces 3 jours à MILLAU et sur notre
Caussenarde :
Départ de Lyon à 3 :
Gilles, Raphaël et
Jean-Jacques. Arrivés sur place samedi après midi, nous retrouvons
Roland et
Sylviane déjà en place au camping.
Philippe nous rejoint en train de Montélimar le samedi soir. Soirée tranquille en se préparant mentalement à ce qui nous attend le lendemain. La nuit se termine mal, avec dès 4h30 le début d'une grosse pluie ininterrompu. On se lève néanmoins et commençons à nous poser des questions :confus: on y va ?. Mais à 7h30 comme par miracle on moment de monter sur le vélo, la pluie cesse. Elle nous laissera tranquille toute la journée. Le temps sera souvent couvert, parfois ensoleillé, et doux. Idéal pour le vélo. Quelle chance !
Roland n'est pas près à l'heure, on doit l'attendre et le récupérer sur la route après le départ "officiel" :encolere: .
Après un moment à se courir après, on arrive enfin à partir !
On quitte Millau par les hauteurs, et attaquer directement la 1ère montée (+500m) par un sentier monotrace montant en lacet. Du monde car commun à tous, et notre départ retardé nous met dans le gros du troupeau. Ca bouchonne un peu mais bon, avec de la patience nous arrivons sur le plateau. Traversée du plateau du Larzac, sur des sentiers pierreux encore glissant des pluies du matin. 10kms à batailler avec la nature pour arriver au 1er ravito (km 20). La les parcours se séparent un peu et il y a moins de monde. Arrive ensuite, la « célèbre » descente vers le moulin de Corp : toujours aussi technique et glissante, épingles serrées, racines,....une descente comme je les aime :cogne: bonne marche à pied pour
Raph et
moi, plus ou moins de vélo pour les autres. On admire vite fait le moulin et le torrent qui le traverse, pour enchainer de suite sur la seconde montée interminable (encore +500m sur 5kms) : le sentier de l’Empereur ! 40ème kms, second ravito à Veyreau. C’est là que démarre la boucle de 20kms pour le grand parcours, boucle superbe, avec beaucoup de « hors piste » en dehors des sentiers balisés, à travers les Causses, et en montagne russe très casse-pattes. On atteindra d’ailleurs le point culminant de la rando à 950m. On peut compter les maisons sur les doigts d’une main pendant des kms.
Retour au ravito de Veyreau à temps pour s’abriter pour la seule averse furtive du jour. Le temps d’apprécier tartines de roquefort et terrine et on repart pour les 45kms derniers kms.
Toujours aussi ludique et alternance de singles, raidillons usants, et petites descentes sympas :banana: Un passage en bordure des falaises au dessus des gorges, site d’habitat des vautours réintroduits.
Les kms défilent à vive allure.
Un seul arrêt technique pour une réparation « comme on peut » du frein arrière de Roland, et lui redonner un peu d’efficacité.
Dernier ravito dans une ferme auberge avant les 20 derniers kms. C’est la seconde grosse descente du jour. Longue, technique, beaucoup de pierres, des marches.
Roland s’amuse, enfin je suppose car il est hors de vue,
Philippe et
JJ aussi. Mais je fais de mon mieux, autant que ce peut sur le vélo. A part une petite chute à cause d’un arbre qui a bougé devant moi et m’a bousculé :stupid: on arrive en bas sans dégâts.
Roland en a profité pour filer en douce
On récupère le temps de la seule portion route sur quelques kms le long du Tarn. On pense que les choses difficiles sont terminées. Et bien NON ! on nous a gardé pour la fin un long détour avec une montée raide de 2kms, suivie d’une belle descente dans un bois (une ornière mal engagée, et seconde gamelle sans dégât pour moi amorti par un sol souple), pour enchainer comme il y a 2 ans sur plusieurs raidars à travers les cultures. Le seul plaisir de ce final sera de profiter des cerisiers garnis que nous traversons ! Car à part ça, ce final est vraiment épuisant, tout comme la dernière descente au milieu des galets d’un ruisseau à sec, ou les bras sont au supplice. C’est à 4, que nous passons la ligne d’arrivée fatigués mais heureux
ou nous attend
Roland. Cette année, nous prenons le temps d’une bonne douche chaude au camping avant de revenir pour le repas copieux : taboulé, tripoux, pâtes, roquefort, patisserie, bière :2:
Au final, ce n'est pas 105kms que nous avons fait, mais 110kms. Dénivelé autour de 2500m (à confirmer par le GPS de Roland).
Moins de pluie, moins de gras qu'il y a 2 ans, mais parcours au moins aussi éprouvant. Mais encore plus ludique aussi.
Un groupe de 5 homogène (mais si
Roland avait un braquet d'avance) et solidaire pour s'entraider mutuellement à passer les moments de moins bien obligatoire sur une telle distance.
8h20 de pédalage pour
10h de selle, et une vitesse moyenne supérieure à 2009 !
Bravo donc à tous, mention à
Raphaël qui a connu des crampes dès la mi-course mais a été très courageux.
il faut noter aussi aucune crevaison, casse, ou bobos (mise à part nos 2 ou 3 petites chutes).
Je n'oublie pas
Sylviane qui a montré son maillot sur les 45kms :bravo2:
Un dernier petit verre au camping (encore une clairette offerte par
Jean-Jacques qui a décidé d’arroser son anniversaire pendant 2 mois….
Le lundi sera réservé au repos, nettoyage, et retour avec une halte déjeuner dans un gite perdu au milieu de la Lozère, qui nous a donné des idées de week-end vélo tant le site s’y prêterait (nous vous ferons voir quelques photos du lieu).
:note10: Bravo donc à tous, mention à Raphaël qui a connu des crampes dès la mi-course mais a été très courageux.
Je n'oublie pas
Sylviane qui a montré son maillot sur les 45kms :bravo2:
Une première photo pour témoigner de notre présence au dessus du viaduc, avant toutes les autres dans la semaine.
Conclusion : une rando encore plus belle cette année. Parcours sauvage, travaillé et 100%VTT, des difficultés pour tous niveaux, paysages superbes, sauvages à perte de vue, balisage parfait, toujours anticipé, ravitos bien situés, copieux, superbe ambiance (de nombreux échanges entre groupes au gré des rencontres), un repas final "gargantuesque", une arrivée avec speaker et diplôme pour le 100kms,.... dommage que
Philippe ait été le seul "nouveau" à accompagner la cuvée 2009 cette année et découvrir cette épreuve qui se doit d'être vécue au moins 1 fois dans sa vie de vététiste