- poids : en général c'est un poil plus lourd (de l'ordre d'une centaine de grammes)
- fibre utilisée : contrairement à ce que les marques essaient de faire avaler dans leurs pubs, du carbone c'est du carbone et pour un type de tissu donné, les caractéristiques mécaniques seront les mêmes
- finition : très agréablement surpris sur les génériques que j'ai pris le temps de regarder de près (le mien, celui de Julien, celui de Benji et celui de Lison) et d'ailleurs plus ça va et mieux c'est fini. On est au niveau des cadres de marques réputées même si c'est difficile de se faire une idée précise car souvent ces derniers sont peints donc on ne voit pas le dernier tissu de carbone de finition. C'est une astuce pour cacher la misère aux endroits un peu délicats (raccords et boitier de pédalier)
- comportement : les chinois ne sont pas fous donc ils copient également la géométrie qui reste l'élément primordial pour le comportement d'un vélo. Pour ce qui est de la rigidité, à partir du moment où le cadre à la même forme, le même matériau et à peu près la même masse que l'original, vu qu'il n'y a pas 36 possibilités pour placer les tissus de carbone dans le cadre, il marchera pareil.
Ce qui justifie le prix des vélos de marques :
- la R&D. Et encore, là c'est pour les plus gros (Scott, Cannondale, Giant, ...) et c'est ce qui leur permet de garder une courte avance techno d'un ou deux ans par rapports aux génériques (les 100 g de différence)
- la pub/marketing : magazines, salons, sponsoring équipes
- la marge des intermédiaires (fabricant, importateur, distributeur)
- les grosses marques cherchent surtout à vendre des vélos complets et fixent volontairement des tarifs délirants sur les cadres seuls
J'aurais presque pu rajouter le coût de la qualité, mais les fournisseurs de génériques chinois ont très bonne réputation la-dessus (remplacement sur simple photo, très peu de casse) là où les grosses marques sont parfois capables de produire de grosses daubes (Colnago avec la peinture qui pèle, BMC Impec super cher et tellement pourri que les pros n'en veulent pas, ...) et où le réseau de distribution traditionnel est lent et très mauvais pour traiter du SAV.