Allez, long CR de l’Arvan Villards 2014.
Pour ma part, je ne pouvais participer qu’à 2 journées.
Journée N°1.
Départ matinal de Lyon pour arriver à 8 heures sur le lieu de départ. Ce qu’il y a de bien c’est que le début des deux premières journées est neutralisé sur plusieurs km avant d’enclencher le chrono jusqu’au sommet de la montée finale….donc pas besoin d’échauffement.
Sur le trajet, au départ de Lyon, ce sont des trombes d’eau mais une fois passés les tunnels vers Chambéry, le ciel est gris et il ne pleut pas. Ouf…
Laurence avait choisi de faire 3 jours, moi 2. On nous annonce 7 degrés au sommet du col de la Madeleine à l’arrivée. La voiture de l’organisation propose de monter des sacs en haut pour pouvoir se changer. Bonne idée !
On part sur le sec pendant …10 minutes puis ce sera pluie non stop. Au programme : col de Chaussy par les lacets de Montvernier (environ 1 heure). Ça part très vite devant et je prends un rythme aussi soutenu que possible. Arrivée au sommet, on n’a pas vu grand-chose du paysage. Descente de 10 km (je suis frigorifié et prendre les bonnes trajectoires en tremblant n’est pas facile). Je perds 5 places.
Enfin, on arrive sur la route de la Madeleine pour reprendre quelques degrés grâce à l’effort de montée (environ 1 heure). Là, c’est carrément le déluge sur une bonne partie d’ascension. Je reprends 3 ou 4 coureurs avant de passer la ligne de chrono. Je récupère mon sac et je me change en la jouant « double » pour la redescente : 2 sous vêtements thermiques, 2 maillots, 2 coupes vents, 2 paires de jambières, surchaussures, gant d’hiver, bonnet…. Il y a quand même 20 km de descente.
Tu vois John, mon gros sac m’a servi cette fois ! Laurence arrive elle aussi frigorifiée avec moins de vêtements.
Après 1 heure au sommet à me réchauffer un peu et après une accalmie, je décide de rentrer et le soleil m’accompagne sur les derniers km dans la vallée.
Certains se sont faits ramenés du sommet …. Vivent les teams managers. 3 h 30 – 75 km
Nuit au camping entre accalmie et petites averses, de quoi se demander si on partira sur le Galibier le lendemain. Ce n’est pas la montée qui pose problème mais le froid dans la descente.
Journée N°2.
Il ne pleut pas, les nuages sont bas et on se prépare. Au programme, enchainement Télégraphe-Galibier.
Au moment du départ, la route est sèche, il y a même un peu de soleil, les jambes sont dures.
Cette fois-ci on va se régaler. Il n’y aura pas de pluie. Encore une fois ça part très vite (normal) et je décide d’en garder un peu pour ne pas craquer dans le Galibier.
Je passe le télégraphe (environ 45 min) seul avec un petit groupe en mire. 5km de descente puis on arrive à Valloire avec une première petite rampe. Ensuite il y a un long faux plat (5% ?) avant de passer aux choses sérieuses. Il y a des coureurs isolés un peu partout et j’en remonte 4. A 5 km du sommet j’accuse un peu le coup mais c’est assez général. Il reste 1 km et je me remotive pour passer encore 2 concurrents. Au sommet le temps est correct. On a pu apprécier le paysage. Je ne m’attarde pas et prend le chemin du retour. 4h30 – 101 km.
Laurence remporte les 2 étapes chez les féminines (bravo !). Je sauve les meubles dans ma caté (13 – 17) - 38 au général sur les 2 jours.
Magnifique épreuve de montagne, très bien organisée, à refaire en intégralité.