C'était bien sympa ce Roc d'Azur.
Départ en 2ème vague pour John et moi. Pour être bien placés sur la ligne de départ, il fallait se présenter dans le sas 1 heure avant. De notre côté, on choisit de s'échauffer et de s'y rendre 30 minutes avant notre départ. C'est déjà bien rempli et au final, on se retrouve au niveau de la 5 ou 6ème ligne sur l'aire de départ. Vu la largeur, ça fait pas mal de monde devant.
Dès le départ, on remonte tant que c'est possible avant de rentrer dans les zones monotraces. A ce petit jeu, John est plus habile que moi et on aborde la première montée séparés d'une quinzaine de positions. Je le perdrai de vue un peu plus loin, les différentes difficultés ayant tendance à creuser les écarts.
Vu les conditions sèches, j'avais opté pour ce lubrifiant de chaine :
Je vous le déconseille très fortement : au bout de 15 km, ma chaîne était complètement sèche, comme si elle n'avait pas été lubrifiée depuis des années.
Après une tentative infructueuse de relubrification à un ravito à l'aide d'une rondelle de saucisson (véridique !!!), je finis par m'arrêter auprès d'un spectateur muni d'une caisse à outil qui accepte bien gentiment de me dépanner de quelques gouttes d'huile.
Au niveau du parcours, je suis quasiment incapable de m'en souvenir précisément tant j'étais concentré dans ce que je faisait. Le fait de toujours rouler avec d'autres coureurs fait qu'on ne se démobilise jamais, ce qui a tendance à m'arriver dans d'autres courses quand on se retrouve avec personne en vue devant ou derrière. Du coup, j'ai l'impression que ma course de 3h20 n'a duré qu'une heure et demie. J'ai retenu que le circuit était très cassant (en fait c'est surtout mes bras et mes épaules qui s'en souviennent). J'ai tâché de rester assez prudent dans les descentes car bien que celles-ci procurent un maximum d'adhérence (avec le passages de 15000 personnes, il ne reste plus beaucoup de poussière), il y a moyen de se faire
très mal en cas de chute. J'ai d'ailleurs retrouvé la plupart de personnes qui m'ont doublé en descente un peu plus loin les 4 fers en l'air et avec quelques "rayures". Je n'ai pas l'impression d'avoir été gêné plus que ça par le nombre de personnes, en tout cas pas de quoi gagner un quart d'heure sur le temps de course, au mieux 3 ou 4 minutes.
Bilan très satisfaisant pour ce qui est est de la course. Pour le reste :
- Le salon est infiniment mieux que le R'Bike de Lyon, bien que les allées soient beaucoup trop étroites (en fait, le problème vient surtout du fait que tout le monde se trimballe avec son vélo pour éviter les vols) et que les quelques exposants qui nous intéressaient avec Lison étaient déjà à court de catalogue le samedi matin
- Les différentes animations annexes sont très spectaculaires (dirt, trial, BMX, etc), mais il est difficile de trop s'y attarder étant donné le niveau sonore capable de faire saigner les oreilles et ayant pour but de meubler entre les passages. Je me demande également si le métier d'hôtesse pour une marque de boisson énergisante peut vraiment représenter un réel objectif de carrière professionnelle.
- On s'est pris un bel orage sur la tête après la course. Du coup, tout le monde en a profité pour essayer de partir, ce qui a créé un embouteillage monstre à la sortie du parking, accompagné de tout l'incivisme qui va avec le fait de remonter dans sa voiture pour rentrer chez soi.