Il y avait à la louche environ 200 engagés sur la parcours de 54 km et environ 1000 m de D+.
Ayant hérité d'un dossard élevé, je pars en fond de grille et profite d'une légère montée sur la route pour remonter, entre les voitures garée et le peloton (désolé pour les rétroviseurs). Mis à part les 5 premiers kilomètres sur chemin large, tout le reste de la course s'est fait sur des singles tortueux. De la folie ! Ça tournait sans cesse, de façon complètement anarchique, au milieu de buissons qui piquent et entre des arbres ou le cintre passait tout juste. Du coup, ça semblait être une course pas trop difficile au vu du dénivelé annoncé, mais en réalité bien dure car il fallait relancer tout le temps.
Les pluies de la veille avaient rendu le terrain un peu glissant et l'averse qui a commencé dans le dernier tiers de la course a fini de transformer le tout en une vraie patinoire pour le final.
Ça reste une épreuve vraiment atypique car à mon avis, le meilleur vélo pour cette course est un tout rigide à roues de 26'', soit tout le contraire des canons actuels. Bon, par contre, il ne m'aurait pas fallu 10 km de plus à tournicoter entre les arbres car je crois que j'aurais pété un câble. A mon avis je vais encore en rêver cette nuit.
Je finis en même temps que John aux alentours de la 50~60ème place. Sylvain est devant nous et a longtemps navigué autour de la 20ème position. Je ne connais pas la place de Cédric qui s'est véritablement régalé et s'est découvert une passion pour les bourbiers
La top poisse du jour : un morceau de fil de fer d'environ un mètre, diamètre 2 mm, qui n'a rien trouvé de mieux à faire que de s'enrouler autour de ma roue arrière, entre la cassette et les rayons. J'ai perdu environ 20 places alors que j'étais en train de défaire ce sac de nœuds.
La top poisse de l'année : encore une course de VTT dans la bouillasse...