Bon, pour conjurer le mauvais sort, un petit compte rendu de cette édition du Roc des Alpes à la Clusaz.
Départ matinal à 5 h 30 pour être présent avec Laurence au départ à 9 heures.
Départ en première vague (ouf) !
Dès le départ, je me cale sur un rythme soutenu sans me mettre dans le rouge car il faudra tenir près de 50 km avec environ 1700 m de positif (ça change des coupes Rhône-Alpes). La première montée est assez longue (35 min ?) et je remonte des concurrents. A la fin de cette montée je suis avec la première féminine. Le peloton s'étire et les groupes deviennent de plus en plus petit. Un spectateur m'annonce dans les 35/40.
Puis tout se dérègle.... Une erreur d'inattention dans une descente de poussin de 10 mètres me vaut une touchette du cintre sur un arbre. Je me prends une petite gamelle dans les racines. M..... Je repars un peu groggy mais ça va le faire .... 500 mètres plus loin je me rends compte que je n'ai plus de bidon. Sur une course de plus de 3 heures ça ne pardonnerai pas donc demi-tour pour le récupérer. Je croise une dizaine de coureurs et ça me met bien les boules. Mais je remets les watts.
Je remonte petit à petit et la première descente en single sinueux est très belle.
Une remontée de 15 min environ et on reprend une petite portion du parcours de l'année dernière avant d'entamer une descente très rapide. Et comme j'ai envie de reprendre des places, j'envoie .... je saute quelques rigoles mais la visibilité tardive me fait taper la roue arrière sur une réception. : crevaison N° 1.
Réparation puis ....crevaison n° 2 sur la descente rapide ramenant sur la Clusaz au km 30. Bon, j'hésite à bâcher mais je n'ai pas fait toute cette distance pour rien. Réparation (2ème chambre - 2ème cartouche). Je prends un coup au moral et je lève franchement le pied pour finir en mode rando (j'ai pas envie de crever pour finir à pied (ben j'ai plus de chambre) et, en montée j'ai plus envie de me faire la peau). Grrr.
Bon, je garderai quand même un super souvenir de la dernière descente de près de 5 km en single dans les bois avec un cocktail de racines, de pierres, de chemins à flan ou plongeants, d'épingles etc... Heureusement que le terrain était sec !
Un parcours modifié par rapport à l'année passée, beaucoup plus technique, plus varié, plus beau. Faudra que je revienne pour conjurer ce mauvais sort. Je finis 101 ème. Dommage.