Un maillot de l’Ecov présent samedi à Combloux sur la MB RACE, course sur 70 km (D+3600m), 100 km (5100m) ou 140 km (7000m). Le principe : à l’arrivée des 70 km (puis des 100), et sous réserve de respecter les barrières horaires, on choisit de continuer (ou pas) sur la distance supérieure.
Retrait du dossard la veille au soir. Réveil à 4h. Dur. Il fait déjà chaud.
Départ de l’hôtel sur le VTT. Le jour se lève à peine avec le Mont-Blanc en arrière-plan, le bruissement des alpages, belle journée en perspective.
Néanmoins, mon entrainement s’étant limité à 2 sorties hebdo au max depuis des mois, je n’en mène pas large. Je me place donc prudemment dans le dernier quart des 1000 partants annoncés.
A 6h précises, c’est parti ! Cà commence tranquille avec 5-6 kms de route en légère montée, puis des chemins roulants autour de Cordon, et encore de la route. Les choses changent soudainement avec l’entame du col du Jaillet. Longue piste forestière à fort pourcentage. La montée se termine par un long portage en file indienne sur sol glissant. Belle descente à flanc de vallée en direction de la Giettaz, pas trop technique, le sol est très sec. Il fait de plus en plus chaud…
Après un passage dans les gorges d’Arrondine, on attaque une montée très raide en sous-bois où je remonte des places, avant une superbe descente en single pour revenir au-dessus de Flumet, et la principale difficulté du parcours, la Tête de Torraz : 10 km de piste et 900m de dénivelé en plein cagnard. Je comprends vite que l’enjeu consiste désormais à simplement réussir à aller au bout des 70km. Les 2 derniers kms de montée (de poussage) sont interminables, les jambes ne répondent plus, le système digestif donne des signes de faiblesse. Le début de la descente - sur les crêtes - est très rapide, avec le Mont-Blanc en point de mire. Puis on enchaine les descentes plus techniques dans les racines (où je perds bcp de temps comme d’hab), entrecoupées de quelques remontées très raides. Et enfin l’arrivée des 70 kms à Combloux, sous les encouragements. J’ai dépassé la barrière horaire de 20 mn et, de toute manière, je suis incapable d’aller plus loin.
Au final, 232ème sur les 400 classés du 70 km. A la moyenne supersonique de 9.2 kmh. Environ 150 finishers sur le 100 km et 130 sur le 140 km, chapeau à eux, vraiment.
Bcp de points positifs : une super ambiance. Course bien organisée (rajout de nombreux points d’eau en raison de la canicule, balisage parfait). Des paysages magnifiques. Un beau parcours (avec de nouvelles portions par rapport à 2014). De belles descentes (du moins sur terrain sec). Ce qui pourrait être amélioré : les ravitos, les douches.
En résumé, un beau challenge à refaire avec, si possible, une meilleure préparation.
Christophe