CR de la Lozérienne :
Vendredi : prologue à la Canourgue
Le circuit fait 1.7 km pour 70 m de D+ : on commence par une montée bien raide pour faire le dénivelé positif puis on replonge dans le village via une descente fuyante puis un escalier. La suite se fait dans les ruelles avec des enchaînements de virages, escaliers en descente et en montée et même la traversée d'un ruisseau.
Le prologue de fait par vague de 4 coureurs en 2 manches : la première dans l'ordre des dossards, ce qui nous permet de partir ensemble avec Claude et François et la seconde dans l'ordre inverse du classement.
L'effort est bien violent et ça arrache sérieusement les poumons. François fait un super temps dans la seconde manche. On finit à quelques encâblures derrière avec Claude. En comparant nos chronos compteur avec le chrono officiel de l'orga, on a quand même l'impression de s'être fait enfler de 20~30 secondes sur notre 1ère manche.
Samedi : le Massegros - Quézac
Lever à 5h30 (ça pique) et rendez-vous à 7h à Quézac pour embarquer dans le car qui nous emmène au départ. La pluie se met à tomber sur le chemin et ne s’arrêtera plus On se caille en attendant le départ de la première spéciale (8 km, 180 m D+, 180 m D-) qui se fera en mass-start. Je me fais un peu bouchonner dans la première montée étroite où je dois bourriner dans les buis pour passer. Le terrain est bien glissant et je n'ai plus trop l'habitude. On finit quasiment roue dans roue avec Claude et François.
S'en suit une liaison de 21 km, 400 m D+, 530 m D- qui se fera sous la pluie. J'en profite pour me familiariser un peu mieux avec le terrain glissant.
L'attente et longue avant le départ de la 2ème spéciale (10 km, 300m D+, 570m D-) où les départs se font par vagues de 4 suivant l'ordre du classement de la veille. On commence par une longue montée roulante avant de plonger dans les gorges du Tarn via un sentier assez technique et rendu très glissant. je suis plutôt à l'aise dans cette descente qui me permet de regagner quelques place en rattrapant les vagues précédentes. On traverse ensuite le Tarn (de l'eau jusqu'aux genoux) pour finir par un single qui longe la rivière.
Liaison de 5 km par la route
La 3ème spéciale est une montée sèche de 530 m de D+ pour 5.5 km. Par contre, avec le mauvais temps et quelques soucis techniques, l'organisation prend beaucoup de retard et on se gèle sous la pluie et dans le vent en attendant le départ. Celui-ci se fera par vague de 4 improvisées. On part ensemble avec François qui partira devant au bout de 2 km après que je me sois mis sérieusement dans le rouge lors de dépassements hors de la trajectoire propre.
Nous voici enfin arrivée sur le lieu du repas du midi. Il est 16h ...
Vu le retard pris, l'organisateur prend la décision d'annuler une spéciale et de faire le retour sur Quézac en une seule spéciale chronométrée : 12 km, 200 m D+, 600 m D-. Les départs se font à nouveau dans l'ordre du classement de la veille. Je prend un départ rapide mais je coince un peu sur la fin de la dernière montée. La descente qui constitue l'essentiel du dénivelé négatif est assez technique et pleine de caillasse fuyante. Je me fais bouchonner sur la fin par un coureur d'une vague précédente : mon frein avant commence à sentir le cramé. Nouvelle traversée du Tarn dont le niveau n'a pas baissé puis un petit portage et afin l'arrivée.
Une fois arrivés à Quézac, il ne pleut plus et le soleil se montre
Pour couronner cette belle journée, ma voiture ne trouve rien de mieux que perdre son pot d'échappement lors du retour vers notre camping. Le retour se fera donc dans une belle cacophonie.
Dimanche : Le Bleymard - Mende
Même topo que la veille avec le bus qui nous emmène au départ. Seul changement : vu qu'on dort à Mende, on peut gratter 30 minutes de sommeil en plus.
Il fait beau mais ça caille encore de bon matin.
Dès l'échauffement, je m'aperçois que j'ai les cuisses vraiment raides. La journée va être dure.
La première spéciale (13 km, 600m D+, 200m D-) se faite en mass-start et nous conduit à la station du Mont Lozère. On enchaîne ensuite avec le tour du mont pour revenir à la station. Vu mon gros manque de jambes, je fais la montée au train en gardant François et Claude en point de mire devant. La montée comporte quelques passages bien raides. Le tour du mont Lozère se fait dans des singles au milieu de genêts. C'est assez tortueux et il faut rouler assez "propre" pour que ça ne devienne pas une débauche inutile d'énergie. La descente vers l'arrivée se fait dans un champ d'ornières où certains coureurs laisserons un peu de sang. Comme la veille, les 3 ECOViens finissent quasiment roue dans roue comme à la parade.
Après une nouvelle attente et un retard de plus de 30 minutes sur l'horaire prévu, on enchaine directement sur la deuxième spéciale (8 km, 300m D+, 300m D-) en départ par vagues de 4 suivant le classement de la veille. En gros, c'est une descente suivie d'une montée. La descente est typée enduro et a été tracée par un local. C'est très fun à piloter sauf qu'il y avait une double bosse qui a surpris pas mal de monde. Seul soucis : le local en question n'a pas fini son tracé donc la fin de la descente est tracée un peu à l'arrache dans la forêt et moins facilement roulable. Pour fêter ça, j'irai même me jeter dans un arbuste en contrebas, sans trop perdre de temps. Je suis sérieusement en panne de jambes dans la remontée qui comprend des secteurs très raides et je devrai vraiment me faire violence pour ne pas lâcher trop de places.
S'en suit une liaison de 18 km, 200m D+, 400m D- pour nous emmener au départ de la dernière spéciale. Tout se fait sur le crêtes avec un super point de vue sur les alentours : magnifique !
Dernière spéciale : 14 km, 300m D+, 800 m D-. Encore un peu d'attente mais c'est acceptable Les départs se font à nouveau en vagues de 4. On commence par une descente dans un sentier plein de pierres saillantes où il y a déjà beaucoup de coureurs arrêtés sur crevaison. S'en suivent quelques montées en sous-bois où je suis vraiment à la peine mais moins que dans les spéciales précédentes. C'est sur du plat bien roulant qui suit que je serai le plus en galère : pas moyen de mettre du braquet et les 2 vagues parties après moi me dépassent sans que j'arrive à prendre les roues. S'en suit une descente dans un sentier empierré, moins technique que celles de la veille, puis sur des chemins assez larges où on prend pas mal de vitesse. Nouvelle traversée de rivière (et même une remontée sur près de 50 mètre), du Lot cette fois-ci, mais le niveau d'eau n'est pas plus bas, avant de rejoindre l'arrivée.
Classements :
François : 48ème scratch, 11ème sénior
Arnaud : 50ème scratch, 13ème master 30
Claude : 58ème scratch, 5ème master 50
On se classe également 3ème au classement par équipe.
Il semblerait toutefois qu'une équipe ait été zappée du classement. Ils auraient oublié de s'inscrire par équipe ou n'avaient pas mis la même dénomination pour leur club à l'inscription. Je me fie au classement officiel publié par l'organisateur.
J'ai trouvé que c'était un peu le bazar au niveau organisation avec pas mal de retard sur les horaires prévus qui se sont accumulés tout le long de la journée, notamment le samedi. Le mauvais temps y est clairement pour quelques chose (en plus de nous faire paraître le temps d'attente encore plus long) mais ça laisse une mauvaise impression alors que les parcours et le principe de course sont vraiment sympas. A refaire par beau temps pour se faire un vrai avis.
Les données Strava :
Prologue, manche 1 :
www.strava.com/activities/681955644
Prologue, manche 2 :
www.strava.com/activities/681955770
Samedi :
www.strava.com/activities/683027397
Dimanche :
www.strava.com/activities/683768118