Le VTT était prêt depuis la veille, mais c'est dimanche matin au dernier moment, à 8h, que j'ai opté pour St Genis l'Argentière. L'option Charly ne m'inspirait pas vraiment.
En plus j'étais déjà pré-inscrit sur le grand parcours de 72kms, même si en arrivant à 9h j'ai du me rabattre sur le parcours inférieur de 63kms. Il suffira bien vu le dénivelé annoncé, les conditions météo et un terrain gras, gras, ......très gras même par moment.
Si à Lyon le temps était correct, c'est sous une pluie fine mais continue que démarre la rando. 3kms de montée avant une 1ère descente qui va mettre dans l'ambiance du jour : gras, glissant,....
Place ensuite à 20kms de montées progressives, entrecoupées de quelques descentes, avec 2 ravitos intermédiaires vite consommés.
Les montées sont praticables, parfois sur goudron (histoire de côtoyer des % indécents), souvent sur des chemins cassants et accidentés.
Arrive la bifurcation des 2 grands parcours, avec la plus difficile montée. Le départ notamment avec de la pente et des pierres roulantes et mouillées ce qui m'impose un peu de marche à pied
Ensuite on traverse des forêts, pistes moins raides mais plus grasses. Ca patauge, ca patine,.....
Au sommet, proche de 900m il fait un peu frais même si la pluie a cessé, et est remplacée par un petit vent.
Une partie qui m'a bien cramée ! Heureusement à partir de ce 30ème kms, ca devient moins difficile.
Descente, 2 ravitos assez rapprochés, et une partie enfin un peu plus roulante et vallonnée.
Un joli single le long d'un ruisseau. Mais aussi quelques pétards bien chauds dans des chemins à présent plutôt herbeux mais toujours gras.
Une dernière descente très "holiday on ice" au moindre écart ou coup de frein !
en dessert une dernière montée qui se termine le long d'une ferme dans un beau bourbier : sur place garantie !
Au final 65kms en 5h pile ! Mon GPS s'était bloqué à 55kms avec +1700m. Les +1800m annoncés n'étaient donc pas exagérés !
Pas de regret en tout cas : parcours typique Monts du Lyonnais, sauvage (de grands moments de solitude dans la Pampa), balisage top (3 panneaux avant chaque changement de direction), casse-croute (saucisson chaud, fromage blanc local,...). Mise à part cette boue qui m'a imposé un gros lavage du vélo et du bonhomme.
Quelques aperçus du paysage même si seul, les pauses étaient très rares.